Christophe Emmenegger, dir. Chambre de commerce et d'industrie du canton de Fribourg
7 novembre 2024 à 11:51
Lorsqu’il s’agit de pollution, le trafic routier est toujours utilisé comme bouc émissaire. Sans compter le fait qu’il existe également de nombreux autres émetteurs de gaz à effet de serre, pourquoi toujours accuser le trafic routier? Nous avons besoin de solutions et non d’accusations mutuelles.
Pour réduire les émissions nocives pour l’environnement, il faut investir dans les innovations. Par exemple, une meilleure efficacité énergétique, de nouveaux types de propulsion, une production d’électricité plus durable, etc. Sans ces investissements dans la recherche et le développement, nous ne serons jamais sur la bonne voie, car sans eux, il n’y a pas de progrès, même en matière de neutralité climatique.
L’industrie automobile est d’ailleurs pionnière en la matière. Dans toute l’Europe, elle investit plus que tout autre secteur dans la recherche et le développement en vue de réduire les émissions de CO2. Et les résultats sont là: les émissions de CO2 des nouvelles voitures de tourisme ont ainsi diminué de 44% au cours des vingt-cinq dernières années. Et aujourd’hui, plus de la moitié des voitures de tourisme nouvellement immatriculées en Suisse ont une propulsion alternative.
Au lieu de s’accuser mutuellement et de rejeter la faute sur les autres concernant les défis de la protection du climat, il faut investir dans l’avenir. Pour la poursuite du développement du secteur des transports et la réalisation de nos objectifs climatiques. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons avancer et ensemble nous serons meilleurs!