Jessica Morard, Remaufens
14 octobre 2024 à 10:21
Même si nos autorités fédérales veulent une meilleure réintégration des «femmes au foyer» dans le monde du travail, il n’en demeure pas moins que ce rôle est encore d’actualité au sein des familles qui ont des enfants. Et pour quelle raison? Parce que la femme au foyer, au sein du couple, est celle qui réalise la majeure partie des tâches qualifiées de ménagères. Celles qui sont des mamans, sans activité professionnelle, assument la gestion du foyer, des repas, de l’éducation, de l’épanouissement des enfants et des activités de divertissement. Elles font le taxi pour les conduire à l’école, à des entraînements sportifs, et j’en passe. Cet ensemble de tâches au quotidien exige de l’organisation et de la patience, donc un rôle trop souvent sous-estimé, voire invisibilisé dans certaines sphères de la société.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, être maman au foyer ne signifie pas du temps libre en abondance. Ce qui est certain, c’est qu’elle représente une valeur économique non négligeable, mais souvent méconnue. Elle fait face à de nombreux défis, le plus grand étant l’isolement social parce que toujours à la maison. L’heure est donc venue de revaloriser cette responsabilité tant au niveau familial que social.
Durant fort longtemps, les grands-parents étaient un pilier de la garde des enfants. Comme cela est de moins en moins le cas, il faut envisager d’autres solutions, telles que des augmentations ou extensions des accueils extrascolaires, des mamans de jour ou encore des crèches. Mieux reconnaître la femme au foyer est donc une priorité pour une société équitable.
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