Véronique Donzallaz, Enney
19 septembre 2024 à 10:12
Quelle bonne surprise d’apprendre, par du bouche-à-oreille, que le samedi soir des Francomanias à Bulle, des jeunes groupes de metal étaient programmés sur la scène des Douves. Sur place: une heure de retard, un son moyen, une ambiance morose. Une photographe que je croise me dit qu’elle renonce à mitrailler ces groupes faute d’éclairage…
Le dernier groupe s’installe vers 23 h. Après le premier morceau, la chanteuse se permet une remarque, certes cash, sur l’organisation, mais très à propos. Après vingt minutes de concert, un responsable monte sur scène, prend le micro, arrête la prestation en réglant ses comptes! Résultat: huées du public et pas mal de personnes franchement contrariées. La chanteuse aurait manqué de respect, mais ce responsable n’en a pas montré de son côté!
Dans la foulée, j’ai demandé des explications à ce monsieur et à un jeune qui prenait possession de la scène avec ses platines. J’ai eu droit à des théories diverses: problème de prise électrique, de tableau de branchement, d’ingénieur lumières, d’infos aux groupes qui n’ont pas lu leurs mails, etc. Avec renvoi de la balle aux Francos qui, si j’ai bien compris, prêtaient cette scène (à monter soi-même). Bref, le chaos! Peu importe au final, ce n’est pas aux groupes bénévoles ni au public de subir ces lacunes d’organisation! Cerise sur le gâteau: oh miracle, la lumière fut pour la mise en place des DJ…
Je pensais venir écouter Nuit Incolore le lendemain, mais le goût désagréable de cette soirée m’en a dissuadée. Je vous souhaite plein succès pour la suite avec vos têtes d’affiche et vos espoirs montants, mais ce sera probablement sans moi.
Les récents sinistres (La Chaux-de-Fonds et Prilly) ont relancé le débat de la sécurité sur les chantiers. Il ne suffit pas de disposer de règles sur le papier, encore faut-il les appliquer! Les causes sont multiples: personnel peu formé, sous-payé, ma...
