Nicolas Kolly, cons. national UDC, Essert
4 septembre 2024 à 11:07
Les partisans de l’initiative extrême pour la biodiversité répètent, à qui veut l’entendre, qu’il y aurait un grave déclin de la biodiversité en Suisse. Il y a une quarantaine d’années, c’était la disparition des forêts qui était brandie en épouvantail. Or, et depuis lors, la surface forestière est en constante augmentation… Concernant la biodiversité, les premiers acteurs à écouter sont nos paysans qui vivent de la nature et travaillent avec elle chaque jour. Eux constatent que celle-ci se porte bien, quoi qu’on en dise.
Déjà aujourd’hui, un quart de la surface suisse est improductive. Il s’agit d’autant d’endroits où la biodiversité s’épanouit déjà, que ce soit dans nos lacs ou nos montagnes. Concernant les terres agricoles de nos plaines, celles-ci doivent être utilisées en premier lieu pour l’agriculture, afin de nourrir notre population. Vouloir les transformer en jachère pour la promotion de la biodiversité est une hypocrisie, puisque les denrées non produites devront être importées et le bilan écologique sera pire compte tenu des transports.
Enfin, et quoi qu’en disent les milieux de gauche, si l’on veut réellement protéger la biodiversité, c’est aux défis de la croissance démographique et de l’immigration qu’il faut s’attaquer. Il y a environ 100 000 personnes qui viennent chaque année s’établir en Suisse, nécessitant de nombreuses constructions. La biodiversité demeure meilleure dans un pré labouré que dans un pré transformé en béton pour y accueillir cette population. Pour ces raisons, je voterai non à l’initiative extrême sur la biodiversité le 22 septembre prochain.
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