Ivan Nemitz, Estavayer-le-Lac
17 février 2025 à 15:03
«L’IA dans le futur, et nous dans le passé?» Sous ce titre, la Revue médicale suisse vient de publier, le 12 février dans sa rubrique «Cortex», un texte entièrement rédigé par l’intelligence artificielle.
En voici quelques extraits: «En 2084, la médecine suisse est devenue un modèle d’innovation où tradition et technologie cohabitent (…) Le financement du système de santé, autrefois un défi, a été rationalisé grâce à l’automatisation et à l’utilisation d’algorithmes. Les coûts administratifs ont considérablement diminué (…) Cette centralisation suscite des inquiétudes, notamment en matière de protection des données et de souveraineté nationale…»
«Sur le plan humain, cette transformation n’est pas sans conséquences. Les interactions entre médecins et patients, autrefois centrales, ont été réduites à des interfaces impersonnelles (…) Les professionnels eux-mêmes ressentent parfois une perte de sens, leur rôle ayant été en grande partie transféré aux machines (…) Cette déshumanisation (…) pose la question de la place de l’humain dans un système de santé dominé par la technologie… Ce futur, aussi prometteur soit-il, nous invite à réfléchir aux sacrifices nécessaires pour intégrer ces technologies tout en préservant l’essence profondément humaine de la médecine.»
Quant à moi, oui, je suis vraiment un médecin du passé, puisque j’ai pratiqué quarante-deux ans la médecine interne générale sans ordinateur, uniquement muni d’un stylo, de dossiers papier et avec mes seules capacités intellectuelles et relationnelles et ce fut, je crois, à l’entière satisfaction de ma patientèle. L’âge d’or de la médecine générale?