Jacky Brandt, chef d'entreprise à la retraite, Bulle
14 octobre 2024 à 10:46
De nombreux emplois sont actuellement supprimés: fermeture de magasins et d’usines, réduction de personnel dans les médias et restructurations. Des entreprises se sont trop agrandies et paient aujourd’hui les conséquences. A l’instar de la grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf (La Fontaine).
Pendant ce temps, le coût de la vie augmente et le pouvoir d’achat baisse. Dans l’alimentation, des commerçants haussent les prix ou au contraire réduisent la quantité unitaire sans changer la valeur! Le fabricant pousse à la consommation au moyen de super rabais. En face, la classe moyenne réclame des salaires plus élevés, tandis que les personnes en précarité attendent une aide financière pour vivre décemment. Il y a trop de gaspillage, de monopoles et de fonds dissimulés. Dans la société, on parle davantage d’argent que du comportement humain.
Sur le marché du travail et de la consommation, n’est-ce pas le moment de prendre des mesures transparentes et raisonnables? Sommes-nous conscients qu’une vie plus simple et sobre est possible? Des consommateurs prudents réduisent leur budget en évitant les surplus d’achat ou de confort. Pour garder le personnel, des patrons proposent de ne pas indexer, voire de réduire les salaires et l’horaire de présence, moyennant le chômage partiel en attendant un retour à la normale.
Quant aux dirigeants de l’économie et des services, notamment la santé, quand vont-ils baisser les tarifs, notamment en réduisant les intermédiaires et en simplifiant les structures? Les responsables ne semblent pas se rendre compte de la situation difficile de nombreux Suisses.