Claude Longchamp, responsable des finances du Fribourg Olympic
30 septembre 2024 à 00:00, mis à jour le 3 octobre 2024 à 15:07
J’ai été étonné par les propos tenus par le vice-président du HC Fribourg-Gottéron dans l’article publié par La Liberté du 25 septembre. Selon lui, Gottéron n’est pas dans la même catégorie que les autres clubs sportifs. Je comprends qu’il dise aujourd’hui que le club est riche. Je lui rappelle toutefois qu’il y a quelques années, le club avait de grandes difficultés financières. A l’époque, son père en était président et grâce à des soutiens de la BCF et d’autres sponsors, Gottéron a été sauvé.
J’ai eu la chance de côtoyer le père d’Yvan Haymoz lors des comités de l’Association fribourgeoise des sports. Il défendait toujours les petits sports, ceux qui ne sont pas médiatisés. Il soutenait le ski de fond et le cyclisme qu’il pratiquait. Yvan Haymoz a lui-même fait du vélo professionnel, il a connu des difficultés pour obtenir des aides. Son père, lorsqu’il a repris la présidence de Gottéron, a dit qu’il soutiendrait toujours les petites associations, ce qu’il a fait.
Quand Yvan Haymoz est entré au comité de Gottéron, il a dit qu’il allait suivre les traces de son papa. Malheureusement, je constate que le dialogue a changé et il ne parle plus de sport mais de business. Faire payer 6 fr. 50 une bière, oui, c’est du business, mais pas pour tout le monde. Par ces propos, il me semble qu’Yvan Haymoz ne respecte plus les volontés de son père. Je suis membre d’un comité d’un club sur la place et je m’acquitte de cette tâche à titre de bénévole. J’ai toujours œuvré dans des clubs à titre de bénévole même en ma qualité de président de l’AFS. Je souhaiterais que le HC Gottéron pense également à ces clubs.