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Courrier des lecteurs

Lausanne-Fribourg-Berne parcouru en tortillard


Jean-Daniel Ducrest, Rossens

Jean-Daniel Ducrest, Rossens

2 octobre 2024 à 15:55, mis à jour le 3 octobre 2024 à 10:42

Temps de lecture : 1 min

La direction des CFF se trouve dans l’expectative. Dans un élan irréfléchi, les Chambres fédérales ont accordé des crédits pour des infrastructures ferroviaires sans y apporter, pour certains, la preuve d’un réel besoin. Le fonds fédéral destiné à l’infrastructure ferroviaire sera insuffisant pour couvrir ces investissements, y compris leurs frais d’entretien. C’est du saupoudrage pour assouvir l’ego de nombreux politiciens.

Si certains projets sont démesurés, d’autres concordent avec les objectifs recherchés. Il s’agit de l’amélioration du temps de parcours entre Lausanne-Fribourg et Berne en moins d’une heure, pour permettre un battement optimal des correspondances à Berne et à Lausanne. Dans le cadre du projet Rail 2000, une nouvelle ligne ferroviaire devait relier Villars-sur-Glâne à Vauderens. Le projet finalisé, c’était compter sans la présence du Bernois Adolf Ogi au Conseil fédéral pour s’offrir le nouveau tunnel du Lötschberg, au détriment de la nouvelle ligne traversant le canton de Fribourg.

Les promesses d’innovations technologiques, pour augmenter la vitesse des trains, ont toutes échoué. Un Fribourgeois dirige les CFF: Vincent Ducrot. Devant une commission du Conseil national, il a reconnu que certains nouveaux projets adoptés par les politiciens étaient disproportionnés et ne répondaient pas aux besoins, mais il s’est bien gardé de les nommer. Sur qui compter à Berne pour faire avancer ce dossier, vieux de trente ans? Les représentants politiques fribourgeois sont aux abonnés absents.

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