Charly Mauron, La Tour-de-Trême
Aujourd’hui à 00:00
La politique internationale est devenue un spectacle permanent dont les acteurs principaux jouent les caricatures d’eux-mêmes. La politique est devenue télé-réalité. Et ça marche… on y croit, on adhère, on jubile, c’est tout au moins le cas pour une majorité d’Américains. Le grand sorcier va redonner sa grandeur à l’Amérique.
De sa moue hautaine et dédaigneuse, il joue à signer des décrets démontrant qu’il peut passer du discours à l’acte comme aucun président ne l’a fait avant lui. Je vous le dis et vous le montre: le monde va changer et c’est Moi, Moi, Moi, qui donne le ton. Ça passe bien dans les mobile homes pourris dans lesquels vivent une partie des Américains, mais aussi auprès des riches crétins alléchés par l’odeur du profit à venir.
Le grand sorcier s’est affublé d’un faire-valoir, un must, pardon un Musk, un milliardaire déguisé en Américain moyen, avec casquette et tee-shirt qui gesticule comme un dératé autour du grand sorcier. On dirait un marionnettiste atteint de la danse de Saint-Guy qui l’anime compulsivement. Ça pourrait être drôle, mais hélas on rit jaune.
Quand on veut détruire l’administration d’un Etat comme on écrase un parasite et qu’on gère la diplomatie internationale avec la finesse d’un marchand de bétail du début du siècle passé, il y a de quoi se faire du souci: top là, c’est parti pour la Troisième Guerre mondiale. Make America stupid for ever.
«Nous avons le droit de nous défendre», avait dit M. Netanyahou avec le soutien de la communauté internationale. Même notre conseiller fédéral Ignazio Cassis est resté muet, aveugle et sourd durant les seize mois de bombardements incessants. Les Palest...
