Rachid Reghif, Gilles Aubonney, pour le comité de l'Association des intérêts des villages de la Brillaz (AIVLB)
10 juin 2024 à 00:00
L’article paru dans La Liberté du 29 mai nécessite des clarifications de l’Association des intérêts des villages de La Brillaz. Dans ce dossier qui dure depuis plus de quinze ans, il faut savoir qu’au moment de la mise à l’enquête du PAD de la Grande-Fin, deux accès étaient prévus au PAL et au plan directeur communal. Actuellement, il ne reste que celui de la route de Chaffeiru. Supprimer l’accès direct à l’est est une tromperie et remet en cause l’existence même de ce quartier.
A la suite des 69 recours, la mise à l’enquête a été annulée par le Conseil communal le 3 septembre 2018 par un courrier envoyé aux opposants. Surprise: le 22 mars 2021, la même mise à l’enquête a été réactivée. A la suite des recours des opposants, la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement a informé le 5 juillet 2023 le Conseil communal que «le Service de la mobilité exige un dossier de réaménagement routier, qui devra être approuvé de manière simultanée avec le PAD de la Grande-Fin». Ce qui fait dire au syndic: «Le quartier de la Grande-Fin a besoin de ce crédit.»
Comment accepter un crédit de près de 5 millions alors que plusieurs points ne sont pas encore définis (piste de chantier, servitudes pour le trafic agricole, conventions). L’association mentionne de longue date le manque de stratégie des différents conseils communaux, également relevé par la commission financière. L’association n’est pas opposée au développement de la commune, mais il est compréhensible qu’au vu des déconvenues antérieures, la population refuse de s’engager dans l’inconnu.
Dans ce pays, l’UDC dicte de plus en plus le chemin à suivre aux moutons du PLR et du Centre. Il exerce sa prédominance idéologique sur ces deux partis qui adoptent pleinement ses thèmes dans le domaine de l’asile, de la migration, des droits humains e...
