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Courrier des lecteurs

Du financement de la santé


Albert Marti, Marly

Albert Marti, Marly

Aujourd’hui à 11:02

Temps de lecture : 2 min

Dans le cadre de l’assurance-maladie (LAMal), le conseiller national Philippe Nantermod s’intéresse à distinguer la classe d’âge des 65 ans et plus en vue de déterminer les coûts qu’elle occasionne. Entend-il par là trouver une solution à la hausse constante des primes-maladie ou tout simplement donner satisfaction aux assureurs qui ont déjà par le passé souhaité alléger des primes toujours plus insupportables en particulier pour les plus jeunes?

Sachant que le pouvoir d’achat des retraités va en diminuant et que les besoins en soins vont en augmentant, on ne peut pas apporter une réponse à cette question en négligeant la solidarité intergénérationnelle voulue par la LAMal.

Faut-il rappeler qu’il n’existe pas d’égalité de traitement en matière de santé? Dès lors ne pourrait-on pas sortir cette classe d’âge des aînés de la LAMal et la traiter séparément à l’instar d’un service public qui serait financé en tout ou partie par les revenus? Appelons-la par son nom: une caisse publique. Les assureurs privés n’auraient rien à y perdre puisqu’ils garderaient leur seule possibilité de faire des profits dans le domaine des complémentaires, notamment pour l’hospitalisation.

Vu l’évolution de plus en plus écrasante des primes pour couvrir les frais liés à l’assurance de base, cette question ne peut plus rester sans réponse. Reconnaissons à M. Nantermod le mérite de l’avoir soulevée, mais il est temps d’approfondir la réflexion. Il y va de l’avenir de la couverture des frais de soins futurs, ceux de nos enfants et de nos petits-enfants.

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