Catherine Turberg, Marsens
Aujourd’hui à 11:35
Je suis offusquée par l’article «Fribourg à la traîne sur l’avortement» dont le titre a fait la une de La Liberté du 23 octobre. On y parle des «rapports de genre» ou encore de la «montée de l’extrême droite». A l’intérieur, on y voit une photo montrant une femme brandissant une pancarte où nous pouvons lire: «Nos corps, nos choix, vos gueules», quelle vulgarité! L’enfant n’est ni une maladie ni arrivé là par l’action du Saint-Esprit. Généralement il est conçu à deux et donc le papa devrait toujours être impliqué dans la décision à prendre.
Ensuite cette nouvelle vie n’est pas le corps de la femme, comme lu sur la pancarte. Qui pourrait prétendre que la vie humaine lui appartient? Est-ce que le respect de la vie a encore une place dans la conscience de l’Homme? La vie n’a pas de prix, alors protégeons-la. Soyons responsables. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de moyens à disposition pour éviter une grossesse. Qui accompagne encore la maman dans sa solitude une fois «l’intrus» éliminé? Ne l’oublions pas, l’avortement n’est pas un acte anodin ni une solution. Souvent, c’est la pression de l’entourage et les difficultés financières qui poussent les femmes à cet acte désespéré.
Ne soyons pas pour la culture de la mort, mais pour celle de la vie et encourageons toutes les mamans à dire oui à leur enfant en les soutenant par une aide concrète. Aidons-les afin qu’elles puissent sereinement dire oui à la vie et se réjouir de la venue de cet innocent qui est finalement aussi l’avenir du monde.
Certains passages de l’article paru dans La Liberté du 2 novembre, intitulé «Marina Abramovic, contrat faustien», appellent un commentaire de ma part. Mme Abramovic estime dans l’article, je cite, que la Suisse devrait «déco...
