Marie Fankhauser-Delfosse, Fribourg
Aujourd’hui à 16:59
Ils voulaient toute la Palestine, et même plus, mais sans les Arabes. En mars 1948, il y avait le plan Daleth, qui consistait à gagner le contrôle des zones d’implantation et de concentration juives situées en dehors des frontières du futur Etat. Ce plan prévoyait la destruction de villages arabes, particulièrement les centres de population. Il fallait éviter à tout prix que les insurgés ne puissent retourner dans leurs pénates.
Dès avant la proclamation de l’Etat d’Israël, il était clair, dans la tête des leaders sionistes de l’époque, qu’ils ne se contenteraient pas des 55% du territoire de la Palestine que l’ONU leur octroyait, sans l’aval de la population qui vivait sur ce territoire depuis des temps immémoriaux. Actuellement, il y a le bataillon israélien d’ingénierie de combat 749 qui ne se gêne pas de proclamer: «Notre mission est d’aplanir Gaza. Personne ne nous arrêtera. Nous ne leur laisserons rien.»
Les membres de ce bataillon ne se privent pas de publier sur internet leurs actes de vengeance ignobles contre une population sans défense, privée de son habitat, au bord de la famine, manquant d’eau potable, d’électricité et de soins, n’ayant que les larmes pour pleurer ses morts… Et certains voudraient supprimer l’UNRWA (agence onusienne pour les réfugiés palestiniens), la seule aide qui peut encore actuellement parvenir, au compte-goutte, dans l’enfer de Gaza!