Michel Chevalley, Tatroz
Aujourd’hui à 11:25
Billet d’humeur et d’humour, la Plage de vie du 25 février dernier, est estampillée AS, pour Adrien Schnarrenberger («Bientôt une descente sur le toboggan»). J’ai aimé. La question de savoir si Alexis Monney est fribourgeois ou veveysan soulève une autre question: quid de l’adjectif veveysan, épithète pour l’habitant de Vevey ou pour celui de la Veveyse?
Mais ou et donc or ni car… La réponse est dans la conjonction de coordination. Il suffit de remplacer le «ou» par un «et». Alexis Monney est fribourgeois «et» veveysan. Ou l’inverse, si vous préférez. Et pourquoi pas suisse romand et suisse tout court?
Comme tant d’autres, Fribourgeois et Veveysans inclus, je manque de superlatifs pour saluer les performances décoiffantes du champion. Ses exploits, sa personnalité et sa zénitude font que le nombre de ses amis connaît une croissance, aussi spontanée qu’exponentielle. Et c’est amplement mérité.
Petite précision, par contre, il n’y a jamais eu dilemme au sujet de l’adjectif veveysan. Comme tant d’autres Veveysans fribourgeois, je me félicite de la proximité avec Vevey. Proximité historique et économique célébrée, par exemple, lors de la Saint-Martin, ainsi que, magistralement, quatre à cinq fois par siècle, lors de la Fête des vignerons.
Le Veveysan, qu’il soit d’en-haut ou d’en-bas, conjugue forte identité régionale et ouverture d’esprit. Raisons pour lesquelles il jubile deux fois: une première fois quand son champion performe, une seconde fois quand la liesse dépasse les bornes.
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