François et Catherine Choffat, Grandcour
10 juin 2024 à 13:40, mis à jour le 20 juin 2024 à 18:20
Une excitation infantile, une fête populaire, un travail de trois ans pour réussir des performances techniques, logistiques, bref tout et même le soleil était au rendez-vous mercredi 5 juin pour une acrobatie ubuesque: des avions militaires à la place des voitures sur l’autoroute A1. A quoi ça rime?
La veille un article dans La Liberté est consacré aux F-35: innombrables questions techniques encore irrésolues, coûts exorbitants liés à la maintenance de ces monstres, etc. Prochaine étape: un F-35 sur l’autoroute?
Il y a trois aérodromes militaires en Suisse. Ces trois cibles détruites par d’éventuels agresseurs, les dégâts se limiteraient-ils seulement au tarmac? Les avions eux-mêmes en ressortiraient-ils entiers? Personne n’aborde la question… Sans oublier les délais imposés par de telles manœuvres – 24 heures! – et les vitesses d’interventions militaires qui se comptent en secondes. De qui se moque-t-on?
A prévoir la guerre, on va finir par l’avoir et les marchands de canons seront contents. Une peur de plus et pas la moindre pour paralyser la démocratie grâce, entre autres, à des moyens financiers démesurés qui endorment tout esprit critique. A ce prix-là, on a forcément raison! Jusqu’où ce délire va-t-il aller? Sincèrement, nous avons honte pour notre pays…
Dans ce pays, l’UDC dicte de plus en plus le chemin à suivre aux moutons du PLR et du Centre. Il exerce sa prédominance idéologique sur ces deux partis qui adoptent pleinement ses thèmes dans le domaine de l’asile, de la migration, des droits humains e...
