Marie-France Meylan Krause, Fribourg
8 octobre 2024 à 14:41
L’Opinion de Mme Katharina Fromm (24.9), rectrice de l’Université de Fribourg, concernant le transfert de savoir à l’université, ne reflète qu’une partie de la problématique. Si elle mentionne bien les deux missions générales et fondamentales de l’université que sont la recherche et la transmission du savoir, elle ne fait allusion, dans ses affirmations maintes fois répétées relatives au transfert de technologie, qu’aux sciences de la nature (médecine, chimie, biologie, physique).
Les sciences humaines et sociales en semblent exclues: difficile en effet de parler de «croissance économique», de «partenaires industriels», d’«innovations de pointe», d’«entrepreneuriat», de «besoins du marché», d’«applications commerciales» etc. pour les recherches en sciences de l’Antiquité, en philosophie, en philologie, en théologie ou en histoire de l’art par exemple. Et je ne parle même pas ici de la recherche fondamentale.
J’espère que Mme Fromm, dans un prochain billet d’opinion, nous expliquera comment les chercheuses et chercheurs dans ces domaines pourraient orienter leurs études en fonction des besoins du marché, si tel doit être le rôle principal de l’université!
La dernière lettre de lecteur de Benoît Rey, de La Tour-de-Trême, sur «L’Iran, maître du Moyen-Orient» (16.10), est affligeante. Le «conseiller juridique», se targuant de connaissances géopolitiques, embouche le b.a.-ba de la propagande israélienne, pr...
