Jacques Grillet, Givisiez
15 octobre 2024 à 13:01
La crise économique à Cuba est triste et le principal responsable en est le gouvernement. J’ai vécu à La Havane pendant dix ans et, là-bas, tout le monde sait que le blocus est aussi interne. Trump avait posé trois conditions: internet pour tous, libérer les prisonniers politiques, démarrer un processus démocratique ou bi-partisan avec indépendance des médias et de la justice. Les dirigeants ont refusé les deux derniers points et maintenu les intellectuels au cachot, si bien que depuis il y a des manifestations des Damas de Blanco, les femmes des prisonniers. Ils ont détruit leur pays en 2020 durant la pandémie de Covid-19, alors que d’autres pays, comme le Costa Rica, ont vu leur économie exploser depuis.
Raoul Castro avait su développer son pays qui avait accédé, en quelques années, au statut de pays en voie de développement, avec énormément de dynamisme. Diaz-Canel, el hijo de Fidel (comme ils disent), l’a détruit en cinq ans. En commençant par une réforme des taxis privés, ce qui a tué les transports, puis en supprimant le permis de centaines de métiers de cuenta propia (travail à son propre compte) que Raoul avait créés. Eh oui, le communisme n’aime pas que les gens s'épanouissent et gagnent de l’argent! Et c’est ainsi que depuis 2018, ce pays a sombré. Accuser les Etats-Unis permet au régime de cacher son idéologie dictatoriale et dogmatique, afin de masquer ses échecs et son incompétence.
Lundi, j’ai assisté à la séance du Conseil général de Bulle, après avoir pris connaissance du rapport publié par la préfète de la Sarine concernant divers problèmes touchant au fonctionnement de nos autorités communales. Ce document met en évidence des...
