Crise climatique. Les pays vulnérables devant la Cour internationale de justice
Une représentante de pays vulnérables a fait part vendredi de son «immense déception» face à l’attitude de grands pollueurs et a demandé à ce que leur responsabilité historique soit reconnue par la plus haute juridiction de l’ONU, qui clôt des audiences sur le climat.
Partager
ATS et AFP
13 décembre 2024 à 17:14, mis à jour à 17:42
«Nous ne pouvons pas nous contenter des traités sur le climat pour résoudre cette crise mondiale», a déclaré à l’AFP Cristelle Pratt, une représentante de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, un groupe de 79 nations.
«Nous devons nous référer à l’ensemble du droit international. Et nous devons le faire pour des raisons d’équité et de justice. Chaque être humain sur cette planète a le droit de vivre une vie digne», a-t-elle ajouté, dans le contexte d’audiences historiques ces deux dernières semaines à la Cour internationale de justice (CIJ), avec un nombre record d’États et d’organisations s’adressant aux juges.
Il y a une «immense déception» envers les pays développés mais cela n’est «pas du tout surprenant», a affirmé Mme Pratt.