France. Meurtre de Louise: quatre personnes en garde à vue
Quatre personnes étaient en garde à vue mardi matin, dont un homme de 23 ans suspecté d’être l’auteur du meurtre de Louise près de Paris. L’adolescente de 11 ans a été poignardée à mort après avoir disparu vendredi à la sortie de son collège.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 11:14, mis à jour à 11:52
Le principal suspect a été arrêté lundi à 20h00, a annoncé dans la nuit de lundi à mardi le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin. Il était interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, a-t-il ajouté sans donner plus de détails.
Dans la foulée de son interpellation, les enquêteurs ont arrêté son père, sa mère et sa petite amie pour non dénonciation de crime, a précisé le parquet.
«Nombreuses plaies»
Parallèlement, les gardes à vue d’un autre homme de 23 ans et de sa mère, interpellés lundi après-midi à Rouen, ont elles été levées. Le jeune homme était mis en cause pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, sa mère pour non dénonciation de crime. Un couple d’une vingtaine d’années avait déjà été placé en garde à vue samedi avant d’être relâché sans poursuites.
Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d’Epinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans un bois situé à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire.
L’autopsie a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», selon le parquet. Selon une source proche du dossier, le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps.
Stupeur et incompréhension
Les élèves du collège André Maurois, où était scolarisée Louise, sont retournés en classe lundi dans la stupeur et l’incompréhension. Le début des cours avait été décalé d’une heure et une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte au sein de l’établissement. Elle sera maintenue toute la semaine, selon le rectorat de l’académie de Versailles.
Devant l’entrée du collège, gardée par un important dispositif policier, de nombreux bouquets et bougies ont été déposés pour rendre hommage à Louise.
Dès le week-end, une cellule d’écoute psychologique coordonnée par le SAMU avait été installée dans la mairie d’Epinay-sur-Orge. La ville et sa voisine de Longjumeau ont aussi mis en place un dispositif de sécurité sur les trajets du collège.
La mairie de Longjumeau a annoncé qu’aucune marche blanche ne serait organisée «afin de permettre à la famille de faire son deuil dans la plus stricte intimité». Des salles de recueillement seront néanmoins ouvertes à Longjumeau et Epinay-sur-Orge entre mardi et vendredi.