L’élégance et le zeste d’aventure
Renault Kadjar • Il est proposé en versions à deux ou quatre roues motrices. Ce nouveau crossover complète la gamme et se positionne entre le Captur et le Koleos.
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Denis Robert
9 mars 2015 à 16:23
Les «crossovers», ces véhicules qui s’autoproclament à la croisée des chemins entre un SUV, une berline et un break, ont un succès fou. En quelques années, cette formule attrape-tout a conquis près du quart des automobilistes de la planète. Position de conduite rehaussée, silhouette athlétique et look discrètement baroudeur sont des caractéristiques très recherchées en cette deuxième décennie du XXIe siècle. Le Kadjar, qui sera commercialisé à partir de l’été, ne débarque donc pas en terre inconnue. Le Captur (plus petit) et le Koleos (à peine plus grand) ont déjà engrangé quelques succès commerciaux dans ce segment. Le premier se vend comme des petits pains et le deuxième, par ses qualités de motricité et son prix très agressif, rencontre un franc succès dans certaines régions de montagne.
2 roues motrices ou 4x4
Contrairement au Koleos, qui provient de la filiale coréenne Renault Samsung, le Kadjar est un pur produit de l’alliance Renault-Nissan. Il sera produit à l’usine Renault de Palencia, en Espagne, et partage la plate-forme commune CMF avec le Nissan Qashqai, qu’il surpasse cependant de quelques centimètres en longueur et largeur. Soit dit en passant, le Koleos n’est pas appelé à disparaître de la gamme Renault. Le modèle de prochaine génération sera simplement un peu plus grand.
Le Kadjar (4,45 m de long sur 1,84 m de large et 1,60 m de haut) affiche le style extérieur athlétique ayant cours dans le segment des crossovers compacts. L’habitacle est accueillant et spacieux, avec un coffre d’une capacité déjà respectable en configuration normale (jusqu’à 472 l). Le système Easy Break permet de rabattre la banquette arrière à division asymétrique d’un simple mouvement.
Le Kadjar sera disponible en versions à deux et quatre roues motrices, ce qui est un gros atout en Suisse. Le système 4x4 s’inspire d’ailleurs de ceux du Koleos et du Nissan Qashqai, une molette permettant d’opter pour les modes 2WD, Auto et Lock. Sur les versions à deux roues motrices, le dispositif «Extended Grip» a pour effet d’optimiser la motricité sur la neige ou le sable. La garde au sol de 190 mm et les angles d’attaque et de fuite de 18 et 25° font le reste dans les terrains difficiles.
3 petits moteurs turbo
Les motorisations (toutes avec système Stop & Start) sont de purs produits de «downsizing» ayant pour objectif de réduire les consommations et les émissions de CO2. Le petit turbodiesel dCi 110 (2WD seulement, mais boîte manuelle ou automatique à 6 rapports) place le seuil à 3,8 l/100 km et 99 g/km. Un peu plus musclé, le dCi 130 est déclinable en versions 2WD et 4WD, avec boîte manuelle uniquement. Dans un premier temps, Renault ne propose sur le Kadjar qu’une seule motorisation essence, le TCe 130. Ce 1,2 litre turbo à injection directe est censé offrir des prestations comparables à celles d’un 2 litres atmosphérique, mais avec une consommation et des émissions considérablement réduites.
Le nouveau crossover compact se doit évidemment de proposer toutes les technologies de confort et de sécurité existant actuellement: phares «full LED» entièrement automatiques, Easy park assist et caméra de recul, reconnaissance des panneaux de signalisation, alerte de sortie de voie, avertisseur d’angle mort ou freinage actif d’urgence. Sans oublier la connectivité intuitive et personnalisable du système multimédia R-Link 2, qui reproduit l’univers familier des tablettes. I
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