Daniel Dupraz, Granges-Paccot
27 mars 2024 à 15:56
L’article paru dans La Liberté du 21 mars (état de la situation du projet de la Bibliothèque cantonale et universitaire, BCU, «L’Etat a gravement failli») remet la gestion boiteuse des projets cantonaux d’envergure sur la table. Il est consternant que cela se reproduise malgré de nombreux précédents et les affirmations répétées de leçons tirées, de correctifs mis en place, dixit nos hommes et femmes politiques.
Le canton disposant d’une Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture (HEIA), d’une école de la construction (à la HEIA) et d’une Haute Ecole de gestion (HEG), le peuple est en droit de se poser la question de savoir si les instances cantonales concernées et les professionnels impliqués disposent des compétences nécessaires pour l’établissement des documents adéquats et pour la conduite, la gestion active de tels projets.
Lors d’une émission télévisée récente du mardi soir, un interlocuteur d’une entreprise de distribution a utilisé le terme de «guignol» pour définir, selon lui, leur niveau de compétences dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour le projet cantonal d’envergure de la Faculté de droit, il serait de bon ton que la gestion de projet – de sa définition (étude) à sa clôture – soit exemplaire, ceci pour éviter que le canton n’écrive un acte supplémentaire digne du théâtre de Guignol.
A lire les dernières phrases de votre journaliste au sujet de certaines difficultés (hauteur du bâtiment réévaluée pour laisser la place au chauffage et à la ventilation qui pourrait notamment poser problème), permettez-moi aujourd’hui déjà d’émettre quelques craintes financières.