Des moteurs qui ne manquent pas d’air!

«La puissance tirée d’un moteur n’a rien à voir avec sa taille, elle dépend de la quantité d’air qu’on peut y faire circuler!» En quelques mots, Derek Crabb, le chef de l’ingénierie moteurs de Volvo Car, a résumé la philosophie du «downsizing»: construire un moteur aussi petit que possible et le gaver d’air comprimé plus ou moins fortement selon la puissance que l’on veut en tirer. Sur la base d’un bloc unique, vous pouvez offrir ainsi une large gamme de motorisations de puissances très diverses.

De 120 à plus de 300 ch, Volvo a donc développé deux nouveaux moteurs à quatre cylindres de 2 litres, une version à injection directe d’essence et un diesel à rampe commune. A terme, ces deux blocs, dans leurs différentes déclinaisons, remplaceront tous les moteurs actuels, y compris ceux à cinq et six cylindres. Après avoir écrasé une larme, les nostalgiques de ces anciennes mécaniques onctueuses se consoleront en constatant que les puissances des moteurs de nouvelle génération n’ont rien à envier à celles de leurs prédécesseurs, alors que leur consommation de carburant et leurs émissions de CO2 sont inférieures de 10 à 30% à performances égales.

Entièrement développé et produit en Suède, le nouveau moteur à essence Drive-E se déclinera entre 140et plus de 300 ch. Le diesel Drive-E, lui, couvrira des puissances comprises entre 120 et 230 ch. Dans un premier temps, la marque se limite toutefois à trois versions de la nouvelle famille de moteurs: le T6essence de 306 ch, suralimenté à la fois par un compresseur et un turbo, le T5 de 245 ch (5,9l/100km) et le turbodiesel D4 de 181 ch (3,8l/100km).

Ces moteurs sont associés au choix à une boîte six vitesses manuelle ou à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports. Les Volvo S60, V60 et XC60 sont les premières à bénéficier de ces nouvelles combinaisons, qui seront rapidement étendues aux autres modèles de la gamme.