Fly Me to the Moon. Le mensonge à tous les étages
Scarlett Johansson en mode complotiste parvient à «vendre» l’alunissage à la NASA dans les années 1960… Une comédie délectable.
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Etienne Rey
9 juillet 2024 à 22:00
Au mitan des années 1960, la guerre froide fait rage, les Etats-Unis s’enlisent au Vietnam et auraient grand besoin de redorer leur blason… Or, Kennedy l’a promis au début de la décennie, d’ici à la fin de celle-ci, un Américain aura posé son pied, et surtout son drapeau, sur la lune. Fly Me to the Moon raconte donc l’épopée Apollo 11, déjà traitée au cinéma mais imaginée cette fois-ci d’un point de vue original, plus féminin (et volontairement conspirationniste) puisqu’il s’agit de celui d’une experte en marketing qui aurait réussi à «vendre» la Lune aux Américains en convainquant les marques et les politiques d’investir dans l’incroyable projet de la NASA. Mais en ravivant la flamme, elle aurait également augmenté les enjeux, au point que le gouvernement (incarné par un mystérieux agent joué avec une délectable espièglerie par Woody Harrelson) aurait estimé que l’échec n’était plus envisageable et projeté en secret une opération moralement discutable…