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Arts visuels

Beaux-arts. Au Musée d’art de Pully, Ferdinand Hodler en modèle. Ou en repoussoir

Il n’était pas forcément évident, en tant que peintre, d’exister à côté de Ferdinand Hodler, comme le montre la nouvelle exposition du Musée d’art de Pully, Hodler. Un modèle pour l’art suisse.

Le Léman vu de Caux au soleil couchant (1917), de Ferdinand Hodler.SIK-ISEA, Zurich

Aurélie Lebreau

Aurélie Lebreau

21 février 2025 à 11:36

Temps de lecture : 4 min

Il s’est révélé inspirant, visionnaire, indispensable. Mais aussi omniprésent, étouffant, attirant toute l’attention, toute la lumière. Dès le tournant de 1900 et jusqu’à sa mort en 1918, Ferdinand Hodler (né en 1853) a régné sur l’art suisse et bien au-delà du territoire national, célèbre de Paris à Vienne, avec Gustav Klimt (1862-1918) ou Auguste Rodin (1840-1917) – «le triumvirat de l’art en Europe avant que n’explosent les Kandinsky ou Picasso», contextualise l’historien de l’art Niklaus Manuel Güdel, également directeur de l’Institut Ferdinand Hodler et des musées de Pully.


  • A Pully, jusqu’au 25 mai, puis au MAHN du 22 juin au 12 octobre.

    Hodler. Un modèle pour l’art suisse, sous la direction de Niklaus Manuel Güdel, Laurent Langer, Philippe Clerc, Ed. Notari, 304 pp.