14 février 2025 à 14:55
Travaillant dans la Broye, j’ai l’habitude des avions. J’ai vu l’avion solaire de Bertrand Piccard partir pour son premier vol intercontinental, j’ai assisté au spectacle aérien Air14, et j’entends régulièrement le ballet des F/A-18 sur la base aérienne de Payerne. Pourtant, rien ne m’avait préparé à l’expérience que j’ai vécue lors de mes vacances en début d’année. J’étais à Saint-Martin, une île située dans les Antilles. Son aéroport, qui se trouve tout au bord de l’eau, est considéré comme l’un des plus terrifiants au monde. Les avions, lors des atterrissages et décollages, passent à moins de huit mètres des vacanciers qui se prélassent sur la plage. Le bruit des vagues est constamment remplacé par celui des réacteurs, dont le souffle fait soulever le sable autant que la chevelure des touristes. Peu reposant, mais on ne va quand même pas se plaindre quand on peut échanger pour quelques jours le brouillard de l’hiver broyard pour le soleil des Caraïbes.