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Le mot de la fin

Chronique. Où la raëlité a dépassé la fiction

Raël, prétendu prophète dont l’envol remonte au milieu des années 1970. © DR

Marc Aebischer

Marc Aebischer

29 février 2024 à 17:15

Temps de lecture : 1 min

On avait un peu oublié Raël, «le prophète des extraterrestres». Une documentaire Netflix ramène à la surface l’épopée de cet usurpateur, un des plus prolifiques vendeurs de tapis (volants) de notre ère, et de sa secte.

Frère autoproclamé de Jésus, Moïse et E.T., il est moulé dans sa mythomanie, dans son rêve d’enfant de rencontrer les Elohims, et pointe depuis un demi-siècle un majeur au monde entier. Raël, téléphone, maison! Et ça a marché.

Dans n’importe quel métier de la vente, il triompherait. Il réussirait à refourguer des chaufferettes à un pingouin, des stroboscopes à un épileptique ou une palette de guides Gault&Millau à l’Office du tourisme d’Addis-Abeba.

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