Chronique. Gustave Eiffel, cet ingénieur de génie!
Notre chroniqueur Marc Aebischer ne tarit pas d'éloges sur l'inventeur de l'édifice parisien
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Marc Aebischer
5 janvier 2024 à 10:45
Il y a cent ans que Gustave Eiffel est mort. Alors, pour rendre un hommage posthume, nombreux sont ceux qui tiennent à faire un tour à Paris pour se fer sa Dame et voir ses seins tiller à LED de ses innombrables ampoules. Devant elle, ils entonnent en plein mois de janvier un chant de Mars avant d’aller saucer un croissant dans un café de Paris.
Ce A majestucule, aussi majestueux que majuscule, s’apparente à un A… bat-jour très effilé (anagramme d’Eiffel) offrant sa noblesse à la Ville Lumière et agit comme un phare pour toute une nation. Séquoia d’acier dominant les arbustes de boulevards embranchés aux larges avenues, dont la plus huppée – les Champs-Elysées – s’étire comme une flèche depuis son Arc triomphant jusqu’à l’Obélisque, monument le plus ancien de Paris.
Cette tour Eiffel, assemblée à la manière d’un Meccano géant, contient ses 10'000 tonnes pour autant de rivets qu’il y a d’habitants. Anne Hidalgo et Emmanuel Macron seraient bien inspirés d’aller se prosterner à ses quatre pieds qui attirent les bipèdes du monde entier. Car en termes économiques, elle est un aspirateur à euros, ses produits dérivés se déclinant à l’infini, du porte-clés multicolore à la bouteille de parfum (qui fait oublier l’odeur d’égout de certaines artères) en passant par le décapsuleur et l’insupportable boule à neige.
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