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Le mot de la fin

Chronique. Tiens, le loup a perdu en férocité

C’est officiel: le fauve compte peu dans la mort des moutons.
ML/Unsplash

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

13 janvier 2025 à 21:43, mis à jour le 14 janvier 2025 à 08:19

Temps de lecture : 3 min

Le loup a trois défauts impardonnables: il est libre, sauvage et timide. C’est assez pour lui jeter l’opprobre à tort et à travers. Voir en lui un fauve, ni plus ni moins, serait dommage. Après tant de contes et légendes qui nous ont appris à le craindre ou à le détester, ce serait trop bête. Et puis sa disgrâce, c’est sa faute aussi! Voilà un sauvage qui ne fait aucun effort pour améliorer son image, rien, zéro, pas même un selfie de temps à autre avec un chaton. Pas douée en marketing animal, la bête, et pas même fichue d’exploiter une bonne nouvelle!