Chronique. Ces crevasses me rappellent quelqu’un

Les crevasses sont de saison, non? J’ai trouvé ce sujet en me pommadant les mains. D’ordinaire, quand je dois écrire une chronique, je me torture les méninges pour trouver une idée originale. Je parcours même le monde, via son actualité, dans l’espoir d’en ramener un sujet. Or c’est bien joli de sauter dans un taxi pour Tobrouk ou ailleurs, mais j’en reviens toujours avec le sentiment d’être allé chercher midi à quatorze heures.

Sous le nez, c’est là où vous devriez me dire de regarder. On y trouve des histoires plus intéressantes que les absurdités du monde, ses tragédies, ses guerres et ses polémiques. Je devrais le savoir depuis le temps: les vastes sujets rasent tout le monde et ne font guère le buzz.

Avec les mains desséchées par le froid, en revanche, on passe au niveau supérieur. Les crevasses, c’est du connu et du sérieux. Ce sujet, en plus, je le maîtrise sur le bout des doigts.