Point de vue avec Hubert Waeber. «Trois millions de plus ne garantiraient pas le titre»

Pourquoi un si long silence des dirigeants malgré la «crise»? Pourquoi ne pas augmenter le budget? Le président de Fribourg-Gottéron affronte les très nombreuses questions de nos auditeurs dans ce nouvel épisode de Point de vue, animé par Jonas Ruffieux en compagnie de Patricia Morand.

Président de Fribourg-Gottéron, Hubert Waeber est l’invité de notre podcast hockey.DR

Aujourd’hui à 11:52, mis à jour à 11:59

Temps de lecture : 2 min

C’est un Hubert Waebert «soulagé après les 6 points des deux derniers matches» qui répond aux questions de nos journalistes dans l’enceinte du Sport Café de Gottéron, à Saint-Léonard. Celui qui dit n’avoir «jamais été trop inquiet» estime que la mauvaise passe des Dragons est derrière. «Si l’on avait quatre points de plus, on serait autour de la cinquième place du classement et personne n’aurait rien à redire.»

Sur les réseaux sociaux en effet, les fans n’ont pas été tendres avec les dirigeants de Gottéron au gré des défaites ayant émaillé le début de saison du club fribourgeois. «Quelqu’un m’a écrit que le Bon Dieu allait me punir!» révèle le Singinois, qui fait également cette troublante révélation: «Mon fils a rapporté à ma femme que des gens voulaient ma mort». «Il faut vivre avec», confie le président sans dramatiser. L’homme fort de Gottéron qui dit par ailleurs comprendre que les fans aient pu être agacés par l’absence de réaction des dirigeants. «Si l’on avait réagi, cela aurait voulu dire que l’on n’a pas confiance en notre staff. Or on a confiance en lui», nuance-t-il cependant.

Enfin, questionné sur le budget du club, que d’aucuns jugent insuffisant, Hubert Waeber évoque des investissements importants, dans Les ladies et le mouvement junior notamment. Mais explique aussi vouloir constituer des réserves pour ne jamais revivre un «Sauvez Gottéron», ou pour se prémunir contre un «nouveau Covid». FRANÇOIS TARDIN