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Fête nationale: Le Conseil fédéral snobe le Grütli

Fait très rare, il n’y aura pas de représentant du gouvernement sur la prairie uranaise lors du 1er Août.

Invités au Grütli, Karin Keller-Sutter et Albert Rösti ont préféré honorer d’autres engagements. © Keystone
Invités au Grütli, Karin Keller-Sutter et Albert Rösti ont préféré honorer d’autres engagements. © Keystone

Adrien Schnarrenberger

Publié le 28.07.2024

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Le 1er Août de Karin Keller-Sutter? A New York. Albert Rösti? Pas moins de sept discours prévus, mais ailleurs. L’invitation est arrivée trop tard, a expliqué la première nommée pour avoir privilégié la Grosse Pomme, pour raisons personnelles, plutôt que de rendre hommage à celle visée par l’arbalète de Guillaume Tell.

L’occasion aurait pourtant été belle pour le camp bourgeois de reprendre la main sur le berceau de la Suisse, dont il a attaqué la gestion par une motion de Thomas Aeschi au parlement. C’est un petit putsch passé inaperçu lors de la session de printemps qu’a réussi le Zougois: remettre en question la gestion de la prairie du Grütli par la Confédération.

«Bastion de la gauche»

Depuis 1860, le Grütli est géré par la Société suisse d’utilité publique (SSUP). La société a acheté la prairie avec le soutien de plusieurs donateurs, avant d’en faire don à la Confédération au titre de «bien national inaliénable». Un siècle et demi plus tard, en 2010, une convention

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