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Fausses signatures: Le Conseil fédéral fâche car il ne vérifiera pas les récentes initiatives

La Chancellerie estime que les mesures annoncées permettront de rétablir la confiance de la population envers la démocratie directe. Plusieurs élus ne sont pas de cet avis et vont intervenir au parlement.

Viktor Rossi, un chancelier pris dans l’affaire des fausses signatures. © Keystone
Viktor Rossi, un chancelier pris dans l’affaire des fausses signatures. © Keystone

Guillaume Chillier

Publié le 13.09.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Viktor Rossi en est persuadé: les mesures de contrôle annoncées en début de semaine et les plaintes pénales déposées suffisent à rétablir la confiance de la population dans la démocratie directe helvétique. Le chancelier de la Confédération est dans l’embarras depuis les révélations de fraude présumée à grande échelle lors la récolte rémunérée de signatures pour des initiatives et des référendums. Mais il se montre confiant: «Je suis convaincu que c’est une bonne décision». Le Conseil fédéral aussi.

Face à la presse ce vendredi, Viktor Rossi annonce aussi qu’il ne réalisera pas de contrôle a posteriori des signatures des 17 initiatives et 5 référendums actuellement en traitement, notamment par manque de base légale. Et là, ça ne passe pas. Roger Nordmann est stupéfait. «C’est abracadabrantesque!» s’insurge-t-il. «La Chancellerie devient elle-même une partie du problème. Refuser de cont

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