Thomas Grégoire. «C’était comme un premier jour à l’école» pour le nouveau renfort de Gottéron

Objectif du petit jeu improvisé à la fin de l’entraînement: tirer sur le poteau ou la transversale depuis la ligne bleue. En transformant deux tentatives, Thomas Grégoire a pris le meilleur sur Andreas Borgman. Prémonitoire d’un renversement de la hiérarchie à venir? Qui sait. Après tout, le défenseur suédois n’est pas le moins menacé des six étrangers de Gottéron par l’arrivée du Canadien, que ses nouveaux coéquipiers ont découvert mardi matin. «Je me suis réveillé avec le même sentiment que lorsque j’étais enfant. C’est comme un premier jour à l’école. Je me suis rendu à la patinoire pour me faire des nouveaux copains.»

S’il connaît Christian Dubé de longue date (lire ci-dessous) et Chris DiDomenico de la Coupe Spengler, Thomas Grégoire est reparti de zéro, sur la pointe des patins. «Pour le moment, j’essaie de mettre des noms sur les visages. Il me faudra un petit temps d’adaptation», s’excuse d’avance celui qui a quitté Rögle «en bons termes» après seulement une demi-saison. «La situation était particulière… Alors que nous étions supposés avoir une équipe solide et compétitive, le début d’exercice a été très difficile. Conséquence: le coach et le directeur sportif ont été congédiés.»