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Hockey sur glace

Jérémie Kamerzin prend sa retraite. «l’attitude caméléon permet de survivre»

A 34 ans et après 831 matches de ligue nationale, le Valaisan Jérémie Kamerzin prend sa retraite

BCF Arena, Jérémie Kamerzin ancien joueur du HC Fribourg-Gottéron Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 01.12.2022Charly Rappo / La Liberté

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

9 décembre 2022 à 12:43

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Il avait laissé la porte ouverte, au cas où. Mais à 34 ans, sentant «la sélection naturelle» s’opérer et prêt à relever de nouveaux défis, Jérémie Kamerzin a décidé cet automne de mettre un terme à une carrière qui l’a mené dans tous les clubs romands de l’élite, de Bienne (2008-2009) à Gottéron (2014-2016 puis 2019-2022), en passant par Ajoie (2009), Lausanne (2009-2013) et Genève (2013-2014). 
Une particularité de plus pour un joueur pas comme les autres. Discret agitateur sur la glace, tête posée et bien remplie en dehors, le détenteur d’un master en économie d’entreprise ferme un chapitre en attendant d’en ouvrir un nouveau. «Je me vois débarquer dans le monde du travail comme un junior élite: extrêmement motivé.»

Le Tour de Romandie des clubs, un souhait ou une nécessité?

Jérémie Kamerzin: Il y a deux théories concernant les «voyageurs». Je ne pense pas faire partie de la première catégorie, celle des joueurs à problème. J’y vois plutôt un choix, parfois tactique, parfois pour découvrir de nouveaux environnements.

En 2014, Chris McSorley vous envoie à Fribourg avec John Fritsche en échange de Romain Loeffel. Après tout, qui a gagné: Gottéron ou Genève?

Si je suis objectif, je me dois de répondre Genève. Des Romain, il y en a peu dans la ligue. Mais je ne me considère pas comme un mauvais «coup» pour autant. La preuve: Gottéron m’a rouvert ses portes par la suite.

Romain Loeffel avait été choqué par la manière de faire, très nord-américaine. Pas vous?

Dans ma tête, c’était du business. Avec mon entourage et mon agent nous nous étions dit: «Ils veulent jouer, alors jouons! Mais pas question de baisser les pantalons devant Kossmann et McSorley.» Ce n’est pas comme en NHL, il n’y a pas de cadre légal pour ça, alors on a obtenu ce que nous voulions. Le hockey, ce n’est pas une œuvre de charité!

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