National League » Attendu à quelque part entre la troisième et la neuvième place du classement, Fribourg-Gottéron a surpris tout son monde. Voilà sept ans que le Dragon n’avait pas terminé perché sur le podium de ligue nationale A. Ce troisième rang final, qui lui assure un automne européen, le pensionnaire de Saint-Léonard le doit à sa régularité autant qu’à sa force de caractère.

Entraîneur épanoui, Christian Dubé a su trouver les bons mots pour tirer le meilleur des individualités qui composent son équipe. A l’exception d’un Daniel Brodin soumis à une forte concurrence et qui a joué de malchance, tous les Fribourgeois ont répondu aux attentes.

Une bonne partie d’entre eux passent même l’année avec mention. Se basant sur l’avis de ses quatre journalistes engagés dans la couverture du hockey sur glace, La Liberté livre une première évaluation avant l’entame des play-off, mardi prochain contre Genève-Servette.

Entre mercredi et ce vendredi matin, la possibilité a été offerte aux internautes de La Liberté de juger eux-mêmes la performance des Dragons cette saison. Vous êtes 346 à avoir répondu à notre sondage en ligne. Avec FR, PAM et PS

Du spleen de Brodin à la légère déception Herren

Faute de responsabilités, de réussite ou simplement de talent, ils rendent une copie correcte, sans plus.

Daniel Brodin La vie du Suédois a changé avec l’engagement de Chris DiDomenico. Passé de meilleur buteur de Gottéron la saison dernière à cinquième roue du char (14 matches, 3 goals), l’ailier n’a pas réussi à inverser la tendance les rares fois où il en a eu l’occasion. Brodin a joué de malchance en se blessant au même moment que Stalberg. De quoi se demander légitimement si son entente, portant jusqu’en avril 2022, sera honorée jusqu’au bout.

Matthias Rossi Pour la première année de son nouveau contrat, revalorisé par rapport au précédent, l’Argovien (33 matches, 7 buts) est allé de malheur en malheur (Covid, opération, thrombose). Payé cher pour le rôle qui lui est donné, Rossi n’arrive pas à s’installer dans une ligne d’impact. Mais en a-t-il les moyens?

Marc Abplanalp «Alpi», c’est fini. Toujours aussi affûté physiquement et généreux dans l’effort, le Bernois de 36 ans a perdu en fiabilité pour sa 16e et dernière saison chez les Dragons. En attestent plusieurs sautes de concentration, notamment à la relance. De là à prétendre que l’enseignant a fait l’année de trop, il y a un pas à ne pas franchir.