Fribourg-Gottéron. Cette fois, Andreas Borgman a appuyé sur le champignon
Strachybotrys chartarum: deux mots qui ont pourri l’organisme et la vie du Suédois. Mais guéri de son intoxication à la moisissure noire, le défenseur de 28 ans renoue avec son meilleur niveau en play-off.
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Pierre Schouwey
25 mars 2024 à 18:16, mis à jour à 18:37
Un café à la main, Andreas Borgman a le sourire. «La nuit a été courte, mais on oublie plus facilement la fatigue quand on gagne», confie-t-il entre l’acte V et VI du quart de finale auquel Gottéron, qui mène 3-2, peut mettre un terme ce mardi soir. Visiblement pas affecté par le manque de sommeil, le Suédois de 28 ans a bonne mine. Cela n’a pas toujours été le cas cette saison. «Pendant un à deux mois, j’étais souvent malade. Je manquais d’énergie sans qu’on parvienne à comprendre pourquoi. Jusqu’à ce qu’on découvre des traces de fongus dans mon sang.»