Patrick Pembele (Olympic). «Peu de gens auraient dit non»
Olympic a engagé Patrick Pembele, l’ancien entraîneur de Monthey, comme assistant de Thibaut Petit
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4 août 2023 à 04:01
Basketball » A un duo balkanique, Petar Aleksic et Ivica Radosavljevic, succède une paire 100% francophone à la tête d’Olympic. Le club fribourgeois a en effet annoncé avoir engagé Patrick Pembele (31 ans) pour seconder le Belge Thibaut Petit à la tête de l’équipe appelée dès cet automne à défendre son titre national. Au BBC Monthey depuis 2017, le Veveysan y occupait le poste de coach principal ces quatre dernières saisons.
«Sa réputation de travailleur acharné et méticuleux est un atout précieux pour notre club. Son approche minutieuse dans la préparation des matches nous permettra d’aborder chaque rencontre avec une confiance renforcée et une compréhension approfondie de l’adversaire», précise le communiqué d’Olympic. «Il avait d’autres options, mais il arrive chez nous avec toute sa passion», se réjouit le vice-président fribourgeois, Pascal Joye. «Le courant a bien passé avec Thibaut Petit. Papa d’un petit garçon de quatre mois, il voulait en outre rester dans la région. Il fera les trajets depuis Monthey.»
«Olympic, ce grand club»
Entraîneur-assistant de l’équipe nationale, Patrick Pembele est rentré jeudi du Danemark, où la sélection helvétique a bouclé son 3e tour des préqualifications pour l’Euro 2025 par une quatrième défaite en autant de rencontres. «J’ai accepté cet engagement parce que c’est Olympic, un grand club, le seul du pays qui joue l’Europe depuis plusieurs saisons. Et même s’il commence une période de transition, je ne me voyais pas dire non. Il y a peu de gens en Suisse qui auraient refusé cette responsabilité!»
A entendre l’intéressé, joint par téléphone, même son expérience – plutôt intense depuis quatre ans avec Monthey – de coach principal ne pouvait le faire changer d’avis. «Je suis encore jeune et il y a eu peu d’assistants de mon âge à Fribourg. J’ai par ailleurs été propulsé coach principal très tôt. Cela peut être considéré comme un pas en arrière, mais je ne le prends pas comme ça. Je n’aurais par contre pas forcément accepté ce poste d’assistant ailleurs», avoue-t-il.
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