Un mois après son opération, l’évêque va mieux
De retour de convalescence, l’évêque du diocèse, Charles Morerod, raconte son opération à La Liberté
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21 octobre 2023 à 00:25
Eglise catholique » «Je crois que je vais bien, mais je n’en suis pas encore tout à fait sûr», affirme Charles Morerod. Opéré en urgence le 14 septembre dernier, l’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) est de retour à l’évêché. Mais quelques heures par jour seulement. Et de manière «modérée» sur recommandation des médecins. Le comité constitué de quatre collaborateurs mis en place pour gérer les affaires courantes pendant la convalescence de l’évêque (notre édition du 7 octobre) reste en place.
Après une intervention pour enlever des écoulements de sang dans la boîte crânienne et plus d’un mois de convalescence, le chef spirituel catholique, âgé de 62 ans, doit se ménager. Il a encore besoin de repos. C’est ce qu’ont confirmé un scanner et une consultation médicale vendredi matin. «Le résultat est satisfaisant, mais la situation reste sous surveillance. En fait, je me remets moins vite que je ne l’espérais. Les médecins me conseillent de lever le pied et je m’aperçois qu’ils ont raison», avoue-t-il. Néanmoins, Charles Morerod fera sa première sortie publique dimanche, pour l’installation du nouveau doyen des paroisses de Neuchâtel.
Six trépanations
«Je voyais bien que j’avais de la peine à marcher depuis quelques semaines.»
Charles Morerod
Le Gruérien a des cicatrices autour de la tête, consécutives à six trépanations. «Quatre trous ont été faits pour permettre aux saignements de s’écouler, plus deux trous à l’arrière de la tête pour placer des drains», explique-t-il. Admis en urgence aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), mercredi 13 septembre vers 20 h 30, juste après sa prestation sur le plateau du 19:30 de la RTS, l’évêque n’en menait pas large.
«Je voyais bien que j’avais de la peine à marcher depuis quelques semaines. Je rasais les murs et je devais me tenir à la rambarde dans l’escalier. J’avais aussi des problèmes à la main gauche et ma vision à l’œil droit était mauvaise. J’avais même renoncé à conduire depuis quelques jours car je n’avais pas vu des voitures en prenant des giratoires», raconte-t-il. Ces symptômes l’ont affecté crescendo pendant l’été, jusqu’à culminer ce fameux mercredi 13 septembre. Une journée éprouvante où il a donné pas moins de quinze interviews pour commenter les abus dans l’Eglise catholique.
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