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Canton

Une loi «moderne et durable»

Le Conseil d’Etat met en consultation un projet de loi sur la mobilité qui se veut une base solide pour l’avenir

En attendant les grands projets, la commune de Fribourg mise sur des mesures rapides pour améliorer le confort des cyclistes. Des marquages au sol pour délimiter les pistes cyclables ont été réalisés, comme ici au giratoire du Tivoli. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 31.08.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

 Nicole Rüttimann

Nicole Rüttimann

11 février 2021 à 02:01

Mobilité » Deux lois réunies en une pour une mobilité globale moderne, durable et fluide dans le canton. Telle est la visée de l’avant-projet de loi mis en consultation dès aujourd’hui par le Conseil d’Etat, et présenté hier à la presse. L’avant-projet a été élaboré en y associant un comité de pilotage comprenant des représentants des partis politiques, des communes, des agglomérations, de la police et des secteurs de la circulation, des transports et de la construction. Tous les milieux intéressés peuvent prendre position jusqu’au 10 mai. «Le but est de faire adopter le texte législatif par le Grand Conseil cette année encore», a précisé le président du Conseil d’Etat, directeur de l’Aménagement, de l’environnement et des constructions, Jean-François Steiert.

45,6km

par jour sont parcourus par les Fribourgeois

A l’origine de ce projet de loi, un constat: la loi sur les routes et celle sur les transports, datant respectivement de 1967 et 1994, sont désuètes et lacunaires. Elles ne correspondent plus à une mobilité cantonale multimodale en constante évolution, ni aux besoins des Fribourgeois. Ces derniers sont en effet particulièrement mobiles, parcourant «45,6 km par jour, soit un quart de plus que la moyenne suisse», pour rallier leur lieu de travail ou de formation, ce qui peut s’expliquer par la structure rurale notamment. Et ce chiffre est en hausse ces dernières années, selon le président du Conseil d’Etat.

«Durabilité et innovation»

D’où la nécessité d’une loi sur la mobilité visant non seulement à gérer et à fluidifier le trafic, mais qui soit aussi «moderne, innovante et durable, donnant ainsi un cadre pour affronter les défis futurs». Elle s’inscrit dans une stratégie cantonale de mobilité qui, actualisée en début de législature, présente les objectifs du canton pour les 20 prochaines années.

La loi vise à mettre en œuvre le mandat constitutionnel ayant pour but de favoriser les transports publics et non motorisés. Elle colle aux exigences du Plan directeur cantonal, soit une meilleure coordination entre l’aménagement du territoire et l’offre des transports publics. Le projet tient aussi compte des objectifs climatiques de la Confédération et du canton, soit une diminution de moitié des émissions de CO2 d’ici à 2030, et à zéro d’ici à 2050. Le projet prévoit par exemple dans cette visée d’encourager la mobilité partagée ou de développer le réseau cantonal des voies cyclables.

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