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Canton

Les ramoneurs s’opposent à une éventuelle libéralisation du secteur

Une libéralisation du marché du ramonage pourrait avoir des conséquences sur la sécurité et entraîner une hausse des coûts. C’est ce que craint la faîtière fribourgeoise des ramoneurs, qui défend le statu quo.

Le Grand Conseil doit prochainement se prononcer sur une libéralisation du marché du ramonage. © Alain Wicht

Dominique Meylan

Dominique Meylan

7 novembre 2023 à 19:40

Temps de lecture : 1 min

Libéralisation » En 2015, quand l’idée de libéraliser le marché du ramonage avait été articulée pour la première fois, cela avait créé l’émoi dans les milieux concernés. Cette fois, le projet a franchi une étape supplémentaire: le Conseil d’Etat soutient l’idée dans une réponse à une motion des députés centriste Christian Clément (Arconciel) et UDC Jean-Daniel Chardonnens (Fétigny). Alors que le Grand Conseil doit prochainement se prononcer, l’Association des maîtres ramoneurs du canton de Fribourg (AMRF) s’est récemment prononcée contre ce projet en assemblée par 9 voix contre 2.

«Pour les propriétaires et les locataires, et au niveau de l’intérêt public, il n’y aurait en l’état actuel aucun avantage tangible à changer de système», estime Cédric Hostettler, président de l’AMRF. Pour la faîtière, le système est efficace, avec très peu de sinistres enregistrés dans le canton. Elle craint qu’une libéralisation n’ait des répercussions sur la sécurité et ne provoque une augmentation des prix.

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