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Canton

Etat de Fribourg. Le canton approuve l’utilisation de l’intelligence artificielle et l’encadre

Encadrer le travail et adopter les bonnes pratiques, tels sont les objectifs de la nouvelle directive du canton quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle dite générative. Au centre, la responsabilité des collaborateurs de l’Etat.

Les employés de l’Etat sont seuls responsables du contenu publié, même avec utilisation de l’IA.
Keystone - prétexte

Patrick Biolley

Patrick Biolley

Aujourd’hui à 11:31, mis à jour à 11:43

Temps de lecture : 2 min

L’intelligence artificielle dite «générative», c’est-à-dire les logiciels qui permettent de créer des contenus, s’implémente de plus en plus dans le quotidien. Plutôt que d’interdire son utilisation par ses collaborateurs, l’Etat de Fribourg a édicté une directive, validée par le Conseil d’Etat la semaine passée.

Celle-ci passe en revue ce qui est autorisé en utilisant des logiciels de création d’image comme DALL-E, l’assistant Microsoft Copilot (fourni aux collaborateurs dans sa version de base) ou encore les traducteurs comme DeepL, ainsi que des guides pour un emploi sûr. «En règle générale l’output (le résultat, ndlr) doit être évalué de manière critique», souligne le canton en ajoutant qu’aucune «information sensible, confidentielle ou secrète, ni aucune donnée personnelle, y compris pseudonymisée» ne doit être introduite dans de tels logiciels.

Bientôt un chatbot sur le site de l’Etat

Outre les aspects légaux, l’Etat de Fribourg rappelle que les collaborateurs sont seuls responsables de la saisie et de l’utilisation des outils de l’intelligence artificielle, «ainsi que de toutes les conséquences juridiques qui en découlent». Finalement, l’utilisation de l’IA «doit être transparente», une mention doit indiquer l’utilisation de logiciels, la version de celui-ci et l’étendue de son application.

Parallèlement, l’Etat de Fribourg a décidé d’étudier la possibilité de mettre en place d’un «chatbot» pour «faciliter l’accès de la population aux informations du site internet». Un outil qui permettrait aux citoyens de poser des questions directement sur le site pour accéder aux informations de l’Etat.