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Canton

Comme un baromètre de l’économie

Le Gruérien Daniel Bossel éclaire les enjeux du secteur du placement privé et du travail temporaire

Daniel Bossel(HRTOP) Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 26.07.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

 Charles Grandjean

Charles Grandjean

12 août 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Marché » Consultant en ressources humaines pour la société marlinoise HR Top, Daniel Bossel a présidé durant 16 ans l’Association fribourgeoise des entreprises de placement privé et de travail temporaire (AFEPT). Il a remis fin juin le mandat de cette association qui regroupe une vingtaine d’agences, dont les filiales des principales sociétés nationales et internationales établies dans le canton de Fribourg. Daniel Bossel partage son regard sur l’évolution conjoncturelle et le développement de la branche dont il a été un témoin et un acteur privilégiés.

Comment le Covid a-t-il affecté le placement temporaire?

Daniel Bossel: La Confédération a accepté en 2020 que les travailleurs temporaires puissent bénéficier des RHT. Avec les RHT, l’employeur doit néanmoins payer les charges patronales. Le problème est que les agences de placement, qui avaient 150 à 200 employés temporaires en mission, ne pouvaient pas assumer ces 20% de charges patronales pour de nombreuses personnes momentanément empêchées de travailler. Mais certaines sociétés utilisatrices de collaborateurs temporaires ont accepté de prendre ces charges à leur compte. Cela leur a permis de maintenir lesdits temporaires en mission pour la reprise. Pour d’autres employés, malheureusement, la mission a pris fin.

Dans quels domaines avez-vous observé ce phénomène?

Je parle de grosses entreprises industrielles avec 50, 100 ou 150 temporaires. Elles devaient s’assurer de compter sur eux lors de la reprise des activités.

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