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Société

Energie. Le colonialisme vert, l’autre réalité de la transition énergétique

Des projets d’énergies renouvelables visent à exporter de l’électricité vers les pays occidentaux. Accaparement de terres et pollutions sont au rendez-vous de cette transition énergétique.

Un parc solaire près de Ouarzazate, au Maroc. Ce type d’installation nécessite de grandes quantités d’eau pour son entretien, au détriment des besoins agricoles.Keystone

Baptiste Fellay

Baptiste Fellay

18 avril 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

La transition énergétique est l’un des enjeux majeurs de la décennie. Mais à l’aube de ce tournant entériné par la dernière COP de Dubai, de nombreux projets dans le domaine des énergies vertes suscitent déjà critiques et résistances. Financés par des entreprises privées occidentales, ils accaparent de vastes espaces sans consultation des populations locales, bouleversant leur mode de vie et faisant fi de la biodiversité. La transition énergétique accroît également la demande en minerais nécessaires à l’électrification, dont l’impact environnemental et humain peut être dévastateur (lire ci-dessous).


  • Le Courrier, en collaboration avec Christophe Koessler