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Société

Charles-André Torche. «Le temps, c’est ça le vrai luxe»

A la retraite après 30 ans de restauration, Charles-André Torche a aujourd’hui faim de nature. Et sa première expérience de garde-génisses, à 65 ans, ne l’a pas rassasié.

Photographe amateur, Charles-André Torche peut «disparaître» des journées entières en forêt. © Jean-Baptiste Morel

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

23 février 2024 à 02:10

Temps de lecture : 1 min

S’il ferait les choses différemment? Cette question, Charles-André Torche n’a pas vraiment eu le temps de se la poser, enchaînant les heures et les bons de commande dans les cuisines du Touring puis des Arcades, repris successivement avec son épouse avant de régaler les fidèles du Gothard. S’il n’est pas fâché avec les fourneaux, c’est dans la nature que le chef retraité passe désormais le plus clair de son temps, expérimentant l’année dernière sa première saison d’alpage. Une aventure à deux, comme toujours pour le couple Torche qui, après en avoir réservé les meilleurs morceaux à leurs clients, croque aujourd’hui la vie à pleines dents.

Charles-André, qu’est-ce que vous retenez de vos années de restaurateur?

Une chose que j’ai vraiment aimée, c’est la formation des apprentis. Transmettre. Il faut dire que j’ai toujours eu des jeunes extraordinaires, beaucoup sont encore dans le métier même si certains ont bifurqué. Et je les comprends. Il n’y a pas tellement de vie à côté de la restauration. C’est un métier très dur.

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