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«L’objectif 2050 est possible»

S’il dresse un constat implacable de certaines responsabilités étatiques et privées, le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz se dit optimiste sur les chances de la transition énergétique

Le Prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph Stiglitz estime que le potentiel de la «transition verte» s’imposera et convaincra les Etats et l’économie privée. © Cedric Zellweger/Uni de Zurich
Le Prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph Stiglitz estime que le potentiel de la «transition verte» s’imposera et convaincra les Etats et l’économie privée. © Cedric Zellweger/Uni de Zurich

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 17.01.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Climat » «Les signes encourageants sont nombreux, même si ce n’est pas encore à une échelle suffisamment grande»: le Prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph Stiglitz (76 ans) estime que le potentiel de la «transition verte» s’imposera et convaincra les Etats et l’économie privée à s’y engager. Un gros point noir toutefois, et pas des moindres: les Etats-Unis, son pays. Rencontre à Zurich, dans le cadre de l’inauguration d’un nouveau Centre de compétences pour la finance durable.

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