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30’000 francs de dégâts. Un homme de 76 ans vandalise le magasin Salt de Fribourg

En début de semaine, un homme en colère a vandalisé le magasin situé en face de la gare de Fribourg. Environ 30’000 francs de matériel ont été détruits.

L’enseigne de l’opérateur téléphonique a été vandalisée lundi après-midi.Margaux Krieg

Margaux Krieg

Margaux Krieg

Aujourd’hui à 16:42, mis à jour à 17:45

Temps de lecture : 2 min

Incomplets, les rayons du magasin Salt sont les témoins de l’intrusion qu’ils ont subie en début de semaine. Lundi, aux alentours de 15 h, un individu pénètre dans l’enseigne de l’opérateur téléphonique en face de la gare de Fribourg, pied-de-biche à la main. En colère contre son ancien opérateur, il saccage les lieux, téléphones et autre matériel informatique compris. «Il ne nous a pas adressé un mot, confie une collaboratrice présente au moment des faits. J’étais à l’arrière, j’ai entendu mes collègues crier et j’ai compris qu’il ne fallait pas que je sorte du bureau.»

Sur place, seuls quelques présentoirs encore vides témoignent de l’événement. Comme l’indique Gino Frangone, porte-parole de la police fribourgeoise, «l’auteur des faits est un homme âgé de 76 ans. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il avait déjà quitté les lieux mais il a pu être interpellé peu de temps après, alors qu’il était en train de rentrer chez lui.» Au total, la police estime les dégâts à une hauteur d’environ 30 000 francs. «Le magasin a porté plainte et cet homme sera dénoncé pour dommages à la propriété», indique Gino Frangone.

«Il avait envie de se défouler»

Comme le dévoile la collaboratrice, «tout ça n’a duré que cinq minutes au cours desquelles il a tout détruit». Interrogée sur les motivations du vandale, l’employée affirme ne pas avoir connaissance des raisons de son geste. «Il avait envie de se défouler, ajoute-t-elle, visiblement affectée. Sur le moment, ça nous a fait vraiment peur. C’est la première fois qu’un tel événement se produit, de jour comme de nuit.» Si personne n’a été blessé, l’expérience laisse des traces. «Dorénavant, il y aura toujours cette petite peur de se faire attaquer alors qu’avant, je n’y avais jamais pensé», explique la collaboratrice. Comme la police le précise, «ce genre d’acte n’est pas courant. On doit rarement intervenir pour des individus qui saccagent un magasin, heureusement.»