Gérard Bourquenoud, Fribourg
28 juin 2024 à 00:00
Récemment, lors d’un enterrement en Veveyse, des personnes venues en voiture de plusieurs régions du canton de Fribourg ont été prises d’un besoin naturel impérieux à l’arrivée dans ce village. Etant donné qu’il n’y a aucun lieu d’aisance à la chapelle mortuaire ni à l’église, ces personnes se sont aventurées au restaurant situé en face de cette dernière dans l’espoir de se libérer de ce qui oppresse une partie du corps.
Une seule personne âgée a été autorisée par le tenancier ou son personnel, alors que les autres ont été contraintes d’aller jusqu’à l’école, vu que l’autre restaurant du lieu était fermé jusqu’à 17 heures. Ce dernier s’est d’ailleurs distingué à l’issue de l’enterrement par son accueil très chaleureux, son service sympa et la qualité de sa cuisine.
Je me souviens que lors de randonnées en montagne et même à la campagne, aucun tenancier de buvettes ou de petits restaurants n’a refusé son lieu d’aisance aux promeneurs de passage. Un sens de l’humain à prendre comme exemple.
Ce village n’est peut-être pas un lieu touristique, mais il compte tout de même deux restaurants pour 1300 habitants. Réflexion sur cet incident: quand l’accueil n’est qu’une apparence, les clients se font de plus en plus rares.