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Scènes

De la danse contemporaine et urbaine à Nuithonie

Nuithonie s’ouvre à la plateforme InciDanse, qui invite douze compagnies émergentes en trois jours

La biennale InciDanse aura attendu trois ans pour retrouver le public. Ici une compagnie présente en 2019.

 Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

19 octobre 2022 à 13:25

Temps de lecture : 1 min

Villars-sur-Glâne » Douze propositions courtes de danse, réparties en trois programmes, à voir en alternance sur trois jours: la plateforme InciDanse, dédiée à l’émergence, a lieu pour la sixième fois cette fin de semaine. Entre la précédente édition et la nouvelle, trois ans plutôt que deux se seront écoulés: le comité d’organisation a profité de la pause forcée pour renforcer sa structure. InciDanse est désormais portée par une association propre. Et c’est Nuithonie qui accueille les douze compagnies invitées.

Des nouveautés, il n’y en a pas seulement sur le plan de l’organisation en réalité: les chorégraphes émergents sélectionnés par un jury sont au début de leur carrière professionnelle. Ils commencent à développer un langage, à creuser le sillon d’une démarche personnelle – même si certains sont loin d’être encore des inconnus. La plateforme est là pour mettre en valeur ce travail de recherche et montrer le bouillonnement artistique helvétique. Les propositions sont volontairement courtes – elles durent chacune 10 à 15 minutes au maximum –, histoire de composer des programmes variés et montrer la diversité des styles.

Les noms de demain

Les propositions sont volontairement courtes, 10 à 15 minutes chacune

Chevilles ouvrières d’InciDanse depuis ses débuts, Anouk Dénervaud et Nathalie Favre-Pandur, membres du comité de la nouvelle association, restent attachées à cette diversité. Hip-hop autant que danses contemporaines, voire théâtre de mouvements, toutes les possibilités sont ouvertes. Elles tiennent aussi à accueillir des propositions de toute la Suisse, la danse ne connaissant pas de frontières linguistiques et Fribourg étant bien placé en tant que creuset pour accueillir les différentes tendances. Les villes de Locarno, Neuchâtel, Monthey, Arbon, Zurich, Winterthour, Lucerne, Lausanne, Genève, et bien sûr aussi Fribourg sont représentées.

Face à la densité des compagnies de danse qu’offre l’Arc lémanique, avec des saisons pointues et bien installées, la région fribourgeoise reste un poids léger. Ce qui n’empêche pas la curiosité: d’un côté un feu d’artifice de grandes compagnies internationales invitées dans le cadre de la saison d’Equilibre, de l’autre les noms de demain. La Veveysanne Jasmine Morand, désormais dans le jury, mais aussi le Franco-Genevois Edouard Hue, se sont distingués sur la plateforme.

Est-ce le moment de voir éclore Charlotte Cotting, Estelle Kaeser, Anaïs Kauer, Adrien Rako? Le quatuor fribourgeois de danse urbaine, réuni au sein du collectif Nous et moi, présente Contraste dans le programme A, aux côtés des chorégraphes Nicole von Arx, Audrey Wagner et Ilaria Rabagliati. Dans le programme B on retrouve le travail de Jeanne Garcia, Anaïs Glérant, Neil Höhener, Aline Gia Perino. Et dans le programme C la Fribourgeoise Manuela Bachmann Bernasconi se produira entre Bianca Berger, le duo David Gross et Matteo Santoro, le duo Mehdi Berdai et Héloïse Marcacci

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