19 avril 2024 à 00:00
Temps de lecture : 1 min
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Des phrases d’abord très courtes, comme autant de clous dans le cercueil ouvert du père qui repose là, peau froide dans la nuit blanche. Le fils veille, se confie enfin, se révèle à l’absent comme à lui-même. «C’est pour moi, papa, que je te parle.» Dispositif saisissant qui ouvre et structure le nouveau roman d’Odile Cornuz, bientôt plus ample à mesure que la confession s’adosse au mort pour se déployer, rejouer la «dispute amoureuse avec le monde» de ce narrateur revenu de folles errances.
Odile Cornuz, Qui n’est plus, Ed. La Veilleuse, 116 pp.