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Environnement. Va-t-on bientôt voir des super-plantes germer en Suisse?

Le Parlement européen a récemment approuvé une proposition visant à assouplir la réglementation pour les végétaux modifiés par les nouvelles techniques génomiques (NGT). La Suisse pourrait suivre.

Les végétaux modifiés grâce aux nouvelles techniques génomiques seraient plus résistants et résilients, notamment face au dérèglement climatique. © Keystone

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

14 février 2024 à 14:40

Temps de lecture : 1 min

Des plantes plus résistantes aux maladies ou davantage résilientes face aux changements climatiques pourraient bientôt s’épanouir dans nos champs. En effet, le Parlement européen a récemment approuvé une proposition visant à assouplir la réglementation pour les végétaux modifiés par les nouvelles techniques génomiques (NGT). Bien que ces trois lettres, tout comme leurs prédécesseurs les OGM, nourrissent actuellement le débat, elles pourraient également nourrir les consommateurs suisses à l’avenir. Décryptage.

1. Ce que propose l’Union européenne

Alors que les organismes génétiquement modifiés (OGM) impliquent l’introduction de gènes étrangers dans le génome d’une plante, les nouvelles techniques génomiques (NGT) se distinguent par leur méthode fine qui consiste à modifier le génome de la plante elle-même (lire encadré). Grâce au texte approuvé par le Parlement européen en fin de semaine passée, les NGT de catégorie 1 seraient soumises à une réglementation moins contraignante que celle appliquée aux OGM «classiques».

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